UNIVERSITÉS : LE DÉFI DE LA SÉCURITÉ AU QUOTIDIEN
14 février2019
Les enjeux spécifiques de l’enseignement supérieur avec le retour d’expérience des universités de Rouen, Nîmes et Paris Descartes
Le défi de la sûreté-sécurité dans le monde universitaire reste entier et complexe : environnement ouvert, multiplicité de sites et de locaux à protéger, diversité de publics, particularités de certaines activités. Retours d’expérience avec les Universités de Rouen, Paris Descartes et Nîmes.
Des déploiements le plus souvent progressifs
Le périmètre des projets et la dispersion géographique des locaux amènent le plus souvent les universités à envisager des déploiements progressifs.
Sites multiples, effectifs importants, carte étudiant
L’Université de Nîmes, répartie sur 4 sites distincts, reçoit 4500 étudiants, 100 enseignants, 150 personnels administratifs et 700 vacataires. Elle choisit la solution Protecsys 2 suite d’Horoquartz. Lors de la première phase, les locaux sensibles, le stock, le local serveur, et les bureaux du service informatique sont sécurisés. Les ascenseurs sont équipés ainsi que le parking avec un système de reconnaissance des plaques minéralogiques.
« Comme tout fonctionnait parfaitement, la présidence a souhaité sécuriser son accès, et nous avons équipé les bureaux, l’infirmerie, et la scolarité.» précise Nathalie Gauthey, DSI de l’université.
L’Université de Rouen compte 30 000 étudiants et près de 3500 personnels. Elle souhaitait utiliser sa carte étudiante, la ‘Léo Carte’, pour le contrôle des accès. « Nous avons commencé le déploiement par les locaux de notre DSI et le data center pour protéger dans un premier temps nos équipements et nos données » précise M Houssier, DSI de l’Université de Rouen. « Les locaux techniques ont suivi, puis les bâtiments et salles de réunion… »
L’université Paris-Descartes, avec 40 000 étudiants, 10 000 professionnels enseignants et chercheurs sur 12 sites totalisant 220 000 m² utilise aussi la solution de contrôle d’accès d’Horoquartz. « Nous avons commencé par protéger nos salles machines, datacenters. Ensuite la solution est retenue pour l’Institut de Psychologie de Boulogne Billancourt (6000 étudiants). C’était une opération bâtimentaire complète avec 300 obstacles pour un traitement complet du bâtiment, un traitement systématique de l’accès jusqu’à la protection des laboratoires. Ensuite, les installations se sont poursuivies au fur et à mesure en fonction des besoins des différentes entités » indique Patrick de Carné, Directeur Technique.
Ce premier projet démarre avec une gouvernance adaptée et un portage politique clair dès l’origine. Une gouvernance centrale portée par la direction numérique et les services informatiques dans les composantes (les UFR et les facultés) qui ont une indépendance leur permettant de déployer des solutions tierces de manière autonome. « La nécessité d’un logiciel universel, avec des instances très héritières des données du système d’information est apparue à mi-parcours. De nouveaux usages apparaissent, l’université s’ouvre sur la ville, il faut gérer les flux de circulation et ne pas simplement répondre aux besoins ponctuels » ajoute-t-il.
Des bénéfices visibles rapidement
Pour Nathalie Gauthey, DSI de l’université de Nîmes : « la sécurité est accrue, les fermetures de portes sont simplifiées, nous sommes capables de savoir à l’instant T qui est entré dans un bâtiment, nous contrôlons nos points sensibles et nous gérons les accès à l’heure près ». L’université a constaté une baisse significative des vols (-80%) et leur quasi-disparition au niveau du stock et du service informatique.
Un avis partagé par M Houssier, son homologue de Rouen : « avant, on avait une personne qui venait fermer tous les accès sécurisés du campus de Rouen chaque soir. Maintenant, c’est automatique ! » Patrick de Carné conclut : « une porte de laboratoire, parfaitement gérée et sécurisée sans défaillance représente une économie financière. Lorsqu’une personne quitte l’établissement, il n’y a pas de coûts de changements de serrures, le re-paramétrage dans l’application est immédiat, un badge désactivé donne un résultat parfait à bas coût. Le gain est énorme ».